La Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales – Agdal a répondu favorablement aux revendications des représentants des étudiants en doctorat, master et licence, afin de trancher la question relative au dossier des étudiants de Khémisset

Après plusieurs années d’exclusion, un pas important semble avoir été franchi pour les étudiants originaires de la province de Khémisset. L’administration de la Faculté de Droit de l’Agdal , relevant de l’Université Mohammed V à Rabat, a récemment exprimé un retour positif à l’idée d’examiner la possibilité de rouvrir l’accès à la filière de droit public en langue arabe pour ces étudiants.

Cette ouverture, bien que préliminaire, marque une avancée notable dans un dossier qui suscite l’attention depuis trois ans. Durant cette période, les étudiants concernés ont dû poursuivre leurs études dans des établissements éloignés, assumant des frais de déplacement et de logement conséquents, et subissant un éloignement contraint de leur cadre de vie habituel.

Ce développement est le fruit des efforts conjoints et soutenus des représentants des étudiants de la licence, du master et du doctorat, qui ont multiplié les démarches auprès de l’administration et des instances universitaires compétentes. Par un travail acharné, ils ont mis en lumière l’impact social et financier de cette situation, plaidant avec force en faveur d’un rétablissement de l’égalité des chances et d’une meilleure équité territoriale dans l’accès à l’enseignement supérieur.

Si la décision finale n’est pas encore actée, cette position favorable de l’administration laisse entrevoir une issue positive et redonne espoir aux étudiants concernés. Elle témoigne également de l’efficacité d’une représentation estudiantine engagée et déterminée, capable de défendre avec constance les droits et les intérêts de l’ensemble de la communauté universitaire.